L’exercice régulier est un élément essentiel d’un mode de vie sain. Un entraîneur vous dira donc rarement, voire jamais, que vous faites trop d’exercice. Cela m’amène à vous parler d’un sujet que trop d’athlètes ignorent : le surentraînement.
Les avantages de l’activité physique régulière sont bien connus : contrôle du poids ; renforcement du cœur, des os et des muscles ; longévité accrue et réduction de risques de maladies. Dix minutes d’exercice par jour suffisent pour en ressentir les bienfaits. Alors il vaut mieux plus que moins, non ?
Pas forcément. Toute bonne chose, à l’excès, peut vous faire régresser.
Quel seuil ne pas dépasser
Le cardiologue Michel White, directeur du programme de recherche en insuffisance cardiaque à l’Institut de Cardiologie de Montréal, a publié des données intéressantes sur le surentraînement.
Au cours d’une conférence à laquelle j’assistais, il a présenté des statistiques intéressantes provenant de recherches approfondies sur la santé cardiaque et les sports extrêmes. Il a indiqué que, au-delà de 50 à 60 minutes d’exercice vigoureux par jour, les effets bénéfiques semblent atteindre un plateau.
Des études ont révélé que les sports d’ultra-endurance comme les marathons, ultra-marathons et triathlons Ironman peuvent causer des dommages cardiaques. En conclusion, au-delà de 15 heures d’exercice par semaine, vous vous faites vraisemblablement plus de tort que de bien.
Aussi, alors que l’exercice modéré peut stimuler le système immunitaire, un excès d’exercice peut le supprimer. C’est assurément quelque chose à considérer, surtout par les temps qui courent.
Faire preuve de modération
On recommande à la plupart des adultes de faire de l’exercice ou de pratiquer un sport de façon modérée environ une heure par jour, quatre à six jours par semaine.
Certains jours, vous pouvez vous entraîner plus longtemps, mais n’en faites pas une habitude. Les jours de repos et de récupération sont tout aussi importants que les journées d’entraînement.
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